Tu ne peux devenir que ce que tu es déjà. Il n'y a pas d'autres chemins que toi-même. Tu es une abeille. Quand rien ne t'en empêche, tu voles directement vers le lotus ouvert de ton coeur. Poème Bâul
Voici ce qu'à répondu Adi Shankaracharya àgé de 8 ans, quand on lui demanda qui il était
Un chant inspirant qui nous rappelle notre véritable nature
Le CHANT de l' AME : Nirvana Shatakam
" Je ne suis ni le mental, ni l’intellect, ni l’égo, ni le sentiment de conscience (citta),
Je ne suis pas le toucher, l’ouïe, le goût, l’odorat, ni la vue (les cinq sens),
Je ne suis ni l’éther, ni la terre, ni l’eau, ni le feu, ni l’air (les cinq éléments),
Je suis pure béatitude, je suis Shiva, je suis Shiva.
(Shiva incarnant la conscience ultime, shiva = bienheureux)
Je ne suis pas la force de vie (prana), ni les cinq souffles (vayus),
Ni les sept métaux corporels, ni les cinq enveloppes de conscience (kosa),
Je ne suis pas les fonctions d’élimination, de procréation, de mouvement, de maintien ou de parole,
Je suis Pure Béatitude, je suis Shiva, je suis Shiva.
Je n’ai pour qui que ce soit, ni aversion, ni attirance,
Je n’ai ni avidité, ni illusion, ni égo, ni envie.
Ni de devoir (dharma), ni de richesse, ni de désir, ni de souhait de libération (moksha).
Je suis pure béatitude, je suis Shiva, je suis Shiva.
Ni vertu, ni vice, ni bonheur, ni tristesse,
Pas de mantras, de lieux saints, d’écritures (Vedas), ni rituels (yajña),
Je ne suis, ni celui qui mange, ni l’acte de manger, ni la nourriture elle-même,
Je suis pure béatitude, je suis Shiva, je suis Shiva.
Pour moi, il n’y a ni mort, ni identification aux castes,
Je n’ai ni père, ni mère, ni naissance,
Il n’y a, ni parents, ni amis, ni gourou, ni élèves.
Je suis pure béatitude, je suis Shiva, je suis Shiva.
Je suis sans aucun attribut et sans aucune forme,
Je suis une conscience qui imprègne tout, omniscient, éternel,
Je suis au-delà de la libération (mukti) et des limites matérielles,
Je suis pure béatitude, je suis Shiva, je suis Shiva. "
site de la Fédération Francaise des Ecoles de Yoga : ffey.fr
Nouveau site d'Amma lancé à l'occasion de sa prochaine venue en France ammafrance.org
Ouvrages:
- Amma, mère de toutes les sagesses: Diana Schmidt
" Cet album de photographie donne à voir Amma dans son univers quotidien, et en tournée dans sa région natale du Kerala (Sud de l'Inde). Il reproduit, en regard, quelques-unes de ses plus belles paroles." babelio.com " La peur fait de nous des morts vivants; elle affaiblit la puissance de nos actions. Elle rend notre mental esclave de l'égoïsme et de la méchanceté. La source de cette peur, c'est le sentiment de notre faiblesse. Ce sentiment vient de l'incompréhension de la puissance infinie qui demeure en nous."
pinterest.com
- Coeur est Ton Nom, ô Seigneur : Râmana Mahârshi babelio.com " Tout être vivant aspire à un bonheur qu'aucune souffrance ne troublera. Chacun éprouve le plus grand amour pour soi-même. Et le bonheur seul est la cause de l'amour. Pour atteindre ce bonheur, qui est notre nature véritable et que nous éprouvons dans le sommeil profond lorsque le mental est absent, chacun doit se connaitre soi-même"
- La voie de la tranquillité : Souvenir d'une conscience lucide. Shûnyatâ (Emmanuel Sørensen) babelio.com
« Vous allez lire ici la plus belle ode à la vraie vie et à la nature qui soit, à la suite de Homère, Wordsworth, Tagore. C’est l’histoire d’un homme libre, libre de tout conditionnement mental, d’un homme hors du temps, « banal » selon J. Krishnamurti. Libre du mental, libre de l’ego, libre des désirs, de la forme et du temps, comme il disait de lui. L’homme incarne la spiritualité du silence et de la solitude en l’Un (ekakaivalya) la plus haute, chère à la tradition érémitique des Pères du Désert et d’Henri le Saux, comme des yogîs hindous et Sages taoïstes. »
L’ Eveil de Lilian Silburn : " Quelques notes très sobres recueillies par une amie évoquent l'effet que produisit en elle l'expérience qualifiée de « naissance » véritable :
« Quelques jours après la rencontre de son Guru, nageant au milieu du Gange, elle s'arrête tout à coup, se laissant porter par le courant et là se produit la Merveille ! Ce fut sa "vraie naissance". Péniblement sortie du Gange, elle va errer quinze jours dans la forêt (de Hardwar ; Haradvara, « la porte de Shiva ») sans faim ni soif ni fatigue, ivre de paix, de douceur, oubliant tout, se cachant dans les buissons sous les regards émerveillés des sadhou et des pèlerins.» Elle se trouva ainsi projetée d'emblée à un niveau d'expérience d'une très haute intensité ; son maître lui fit cependant refaire une à une les étapes de cette aventure intérieure, afin de la rendre capable de transmettre à son tour ce qui lui avait été donné. Dès lors, son seul but fut à la fois de vivre l'aventure de l'intériorité jusqu'à sa plénitude, et d'en transmettre la vie profonde et universelle." Colette Poggi
O Esprit, pourquoi t'être intoxiqué
Au vin des croyances,
Plutôt qu'à l'amour véritable ?
Pourquoi as-tu vu une réalité dans l'irréel ?
Ton absence de vision
M'a propulsée dans un monde d'artifices
Et de mouvements illusoires.
- « Mythes et dieux de l’Inde » Alain Danielou babelio.com
- Kâlî : La force au féminin, Ajit Mookerjee babelio.com
- La Déesse des origines Yves Moatty féminin babelio.com
"Ma est à demeure, épinglé à la Terre, accroché aux Cieux. C'est le sûr, le Durable, la Fidélité, la
Constance, l'Attache, l'Amour, le port suprême.
Ma est la grande mère, la Magma mater, la matrice de toute choses.
C'est elle que cherchent atteindre l'artiste, le poète, le mystique.
Elle est l'idéal de la beauté, le mystère insondable qui se cache derrière les apparences fugitives des choses.
Elle est la naissance et la mort, la fécondité et la destruction.
Cette mère des choses n'est pas une chimère, une création de l'imagination.
Elle vit en chacun de nous. Sans cesse, elle croise notre chemin.
Source du temps, source du vent, elle est la parque qui tisse notre chemin.
Tout naît, vit et meurt et pourtant elle demeure.
Toute beauté apparaît et disparaît, sauf la sienne"
- Chant à Kâlî : Râmprâsad Sen (bengali 1718-1781) est un poète et chanteur indien d'expression bengalie, auteur de 300 chants mystiques dédiés à la déesse Kâlî, toujours très populaires aujourd'hui. On le désigne le plus souvent sous le simple nom de Ramprasad, et ses chants sont baptisés Ramprasadi. La vie de Ramprasad a inspiré de nombreuses histoires mystiques décrivant sa dévotion envers Kâlî et sa relation avec elle.
Source : Wikipedia leslibraires.fr
Ô mon cœur Comment peux-tu jamais oublier Kâlî ? Ô appelle son nom qui abolit tout danger ! Va répétant sans cesse Kâlî, Kâlî ! Sois sans crainte devant les eaux profondes, Plonge dans le fleuve du monde, Et Kâlî sans encombre te portera vers l'Autre Rive. Tout est bien ô mon cœur, vient ce qui doit. Appelle Kâlî, car le temps passe, Et te jouant de la mort Vogue vers l'Autre Rive ! Râmprâsad dit : A ton dernier instant, Ô mon cœur, n'oublie pas : répète le nom de Kâlî. Voici la fin du jour...
- Les ouvrages de Rûmî : poète mystique persan babelio.com
« J’étais mort, je devins vivant, j’étais pleurs, je devins rire. Le régne de l’amour est venu, je devins régne éternel ».
L’Amour est venu,
Il est comme le sang dans mes veines et dans ma peau,
Il m’a anéanti et rempli du Bien-Aimé.
Le Bien-Aimé a pénétré toutes les parcelles de mon corps
De moi il ne reste qu’un nom,
Tout le reste est Lui.
" Salutation à la déesse du Gange, ton éclat est comme un rayon de lune, tu te déroules comme un collier de perle sur le vêtement de la terre ..."
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Kâshî,Vârânasî, Bénarès, Inde : Le Gange.
Comme chaque matin et chaque nuit à Bénarès
Aller à Bénarès est une grâce en soi, lieu de confluence, point de passage entre le visible et l'invisible, l'envers du décors peut surgir à n'importe quel moment, au détour d'une ruelle, la splendeur inouie peut faire jour même si elle ne dure qu'un éclair, le voile se déchire, profondeur et lumière insondable
" Connais-toi
toi même et tu connaîtras l'univers et les
Dieux."
« Cet endroit est situé sur le sommet du trident de Shiva.
ô deux fois nés : il est dans le ciel et non sur la terre.
Mais ceux qui sont ignorants ne le voient pas. » Kashi khanda